A cet égard, nous pouvons rappeler le rôle essentiel joué par Sékou Ogobara Dolo, jeune frère d’Anagaly qui est le coordinateur des actions du Comité depuis plus de douze ans maintenant. Sans sa présence sur le terrain  et sa clairvoyance il aurait été très difficile pour le Comité de pouvoir mener autant d’actions qui ont toutes perduré dans le temps.

 

25 ans c’est aussi un quart de siècle, dans notre compte du temps, durant lequel le  Pays Dogon a considérablement changé, s’est transformé par les avancées inexorables  de la mondialisation économique et la mise en place de la politique de décentralisation au Mali. Nos actions ont donc évolué :  si nous avons commencé avec l’eau, la santé et l’éducation, depuis maintenant 10 ans nous encourageons la création de coopératives de femmes, afin de favoriser leur autonomie financière et renforcer leur rôle économique au sein de la société.  C’est ainsi que nous avons accompagné la création de plus de treize associations de femmes grâce à la dotation de micro crédits gérés par elles sous forme de coopératives afin de leur permettre de créer des banques de céréales, de l’artisanat ou des activités de maraîchage.

 

Le « merci pour hier » peut retentir haut et fort à l’issue de cette aventure partagée, Yapo ! Yapo ! Que la corde du pantalon soit longue et que, si le couteau diminue, la tradition ne meurt pas ! diraient les anciens.

 

                                                                                                          Nadine Wanono-Gauthier

         Les écoles

 

École de Kamba


Lors du dernier conseil d'administration il a été décidé d'interrompre le paiement du salaire de l'instituteur vacataire à Kamba. En 2002 un donateur s'était proposé de payer ce salaire en attendant que l'Etat malien prenne la relève. En juillet 2005, voyant que rien de tel ne se passait, le donateur signifia l'arrêt de ce don spécifique. Le Comité a pris le relais pendant deux ans mais constatant que rien ne se passe, décide de son côté de mettre fin aussi à ce contrat, ne voulant pas se substituer indéfiniment à l'Etat malien. Le versement du salaire se terminera donc en septembre 2007.


 

École de Banani


A Banani, une classe a été équipée de tables bancs, armoire et bureau de maître suite à la demande du directeur en janvier 2006. Les élèves de la seconde classe sont toujours assis sur des pierres, comme beaucoup d'entre eux encore dans la falaise. Projet à suivre…


 

Quelques infos ...
 

 

 



Un policier au Pays Dogon

Une série de meurtres au Pays Dogon… Enquête du commissaire Habib…

 


La ville de Quetigny voisine de Dijon, organisait le 6 février une rencontre débat avec l'écrivain malien Moussa Konaté. Co-directeur du festival "Etonnants Voyageurs" à Bamako, il présentait son nouveau roman, "L'empreinte du renard" paru aux éditions Fayard en 2006.

La société dogon est ici vue par un Malien qui, dans ses ouvrages, aborde différentes problématiques et particulièrement l'exil et la coutume.

Le livre dit-il, a déstructuré la société car ce sont les jeunes qui ont alors appris aux vieux.

Même si, pour son cas, c'est avec Tintin qu'il fit connaissance avec les livres, Moussa Konaté reconnaît l'importance de la découverte de la lecture pour s'ouvrir au monde.

Un exemplaire de ce livre, dédicacé par l'auteur, trouvera sa place dans la bibliothèque de Sangha.

 

 

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