Celles des femmes marchent
bien, les remboursements des micro-crédits se faisant sans peine alors qu'il
n'en est pas de même
pour ceux des hommes : ceux-ci tardent à
rembourser, que ce soit chez le forgeron ou pour la banque des hommes (celle
des femmes a augmenté la somme prêtée en 1999 de plus de 50 % ! et donc a
permis à d'autres femmes de faire partie de l'association). Désormais, la
banque des hommes ne prête plus à ceux-ci mais aux femmes, ceci jusqu'à ce que
tous soient convoqués sous la Togouna, discussion prévue après la récolte des
oignons début avril.
Les femmes d'Ogol Dâ
demandent un moulin qui leur est accordé aux conditions habituelles. Celles de
l'association Ama Ogobara parlent d'alphabétisation et de cantine pour le
collège. Nous attendons qu'elles fassent parvenir plus d'informations
concernant ces demandes.
Le président
de la banque des hommes avec la présidente de celle des femmes d'Ogol Leye et
sa trésorière
En décembre à Sangui,
quelle ne fut pas notre surprise de voir que le village entier s'était déplacé
pour venir nous chercher afin de remercier par des chants et des danses pour le
moulin et le prêt fournis par le Comité ! Que de mains serrées, que de chaleur
humaine, quelle émotion ! Les calebasses de bière et de crème de mil ont
circulé … Merci à eux !
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La population
de Sangui vient à notre rencontre |
Les
représentantes de l'association des femmes de Sangui |
Le moulin à
mil de Sangui et son meunier |
Il a été demandé et sera
géré par l'association des femmes de Sangha "Ama Ogobara". Le projet avance
doucement mais il est néanmoins lancé puisque la formation d'une des
animatrices a débuté en décembre. Par ailleurs, il est prévu que la vieille
école en banco serve de local pour accueillir les enfants. Sa restauration
vient de commencer, celle-ci étant prise en charge par une ONG hollandaise
dirigée par M. Joop Van Stigt bien connu au Pays Dogon pour ses nombreuses
actions.