La Lettre N° 19 du Comité d'Aide 
à Sangha et au Pays Dogon

                                                                                                                                                    Février 2003

 

Chers amis,

 

Les nouvelles du monde sont très pessimistes ! Les informations nous bouleversent ! On parle même de guerre…  Des sommes colossales sont annoncées pour les budgets à prévoir…

 

 On en oublie ceux qui peinent au quotidien pour simplement survivre. Vous a-t-on dit qu'en de nombreux endroits de notre petite planète, les récoltes ont été mauvaises et que ces populations ne recevront pas de subventions pour compenser ?

 

Au Pays Dogon, les récoltes de 2001 n'ont pas été bonnes et l'hivernage 2002 n'a pas permis de faire des réserves. Une aide alimentaire sera peut-être à prévoir.

 

Ici les inondations, là-bas  les trop fortes ou trop courtes pluies qui abiment les plantations…

La guerre n'arrange rien, elle n'engendre que rancœur et rancune… Faisons la paix et essayons de partager ! Dans le beau livre de Dominique Lapierre, La Cité de la Joie, il est dit que tout ce qui n'est pas donné est perdu…

 

Au Forum d'Agen le Comité a reçu, en même temps qu'une dotation, une certaine reconnaissance du bien-fondé de ses actions et de la façon dont sont menées celles-ci. Reconnaissance aussi pour vous les donateurs, dont l'aide généreuse n'est pas détournée de son but ni gaspillée.

 

Merci à tous, merci au peuple dogon, birapo, birapo…

 

                                                                  La secrétaire,

                                                                  Yvette QUENTIN

 

Nouvelles du Pays Dogon et du Mali
 

 

 

 


Décès : c'est avec émotion et tristesse que nous avons appris le décès de Djamgouno, chef du village de Sangha. Djamgouno a été l'un des premiers informateurs des missions Griaule-Dieterlen. Par ailleurs, en qualité de chef de village, il a toujours encouragé les actions entreprises par le Comité. Son savoir, sa clairvoyance et sa tolérance étaient particulièrement appréciés de tous. Que la terre lui soit légère.

 

Les troubles en Côte d'Ivoire auront des répercutions au Mali,  40 % de l'économie de l'Afrique de l'Ouest étant liés à celle de ce pays… Le Mali n'ayant pas d'accès à la mer, des millions de tonnes de fret sont en souffrance à Abidjan. Le port de Dakar au Sénégal s'en trouve d'autant plus surchargé      

 

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