Le forage de Kamba
Depuis bien longtemps les habitants de Kamba souhaitaient un puits qui leur éviterait de
longues marches pour s'approvisionner. De nombreuses tentatives de creusements
de puits par diverses organisations avaient échoué. Un forage profond était
nécessaire. En 2002, le Comité décide de démarrer ce projet : consultations,
devis, recherche de financement…
Le partenariat avec le GIE
"Mali Aqua Viva" qui avait déjà réalisé le forage de Sangha en 1985
nous a créé quelques soucis. D'abord fin 2002, problèmes d'approvisionnement en
pièces détachées qui transitaient par la Côte d'Ivoire en proie à des troubles
politiques, ensuite changement de direction, puis problèmes avec la machine à
forer… Finalement, les travaux de forage proprement dits ont été exécutés du 16
au 18 avril 2004 jusqu'à 70 mètres de profondeur. Dans notre projet il avait
été prévu d'installer une pompe solaire, malheureusement le débit n'était pas suffisant. Le choix s'est donc reporté sur une
pompe manuelle. Celle-ci a été fournie et installée aux frais de l'association hollandaise
de Joop van Stigt. Ce forage se trouve à proximité du dispensaire et de
l'école. Un comité de gestion de l'eau est en cours de création. Le volume
d'eau que pourra prélever la population est moindre que prévu mais l'eau coule
!
Au vu des difficultés pour
arriver à ce résultat, qu'en sera-t-il
de la priorité donnée à Johannesbourg au Sommet de la Terre en 2002 :
"accès à l'eau potable d'ici 2015 pour
la moitié des personnes qui n'en bénéficient pas encore " ?
Le Comité a donné son
accord pour financer la formation des deux éducatrices pendant 3 mois à
Bandiagara. La vieille école en banco sera réparée par l'association
hollandaise composée d'architectes qui a déjà construit le local de la
bibliothèque et qui a payé la pompe manuelle du forage de Kamba.
La troupe AWA
de Sangha
Le 10 juillet 2004 la
troupe AWA de Sangha dirigée par notre correspondant Sékou Dolo s'est produite
à Saint Aubin Château Neuf dans l'Yonne. Elle était l'invitée de ce village
d'artistes et de tradition qui est le siège chaque été du festival "Le
Champ des Muses".
Quelques
membres du conseil d'administration sont
venus retrouver Sékou pour
une réunion de travail dans l'après-midi et bien entendu aussi pour assister au
spectacle de danses le soir en plein air. Malgré le temps assez frais, une
nombreuse assistance a applaudi la troupe. Parmi les spectateurs, des donateurs
de la région (n'oublions pas que c'est à Cheny en 1982 que le CAS a été créé
par Anne-Marie Gillet notre présidente d'honneur) ont été ravis de voir ou
revoir ces danses à caractère à la fois hautement spirituel et esthétique.
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